Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXe siècle

Le Centre

Membres Permanents

  • Membre Cécile Leblanc
  • FonctionProfesseur
  • UniversitéSorbonne Nouvelle
  • Statut membre permanent

Cécile Leblanc

Cécile Leblanc est agrégée de lettres classiques et maître de conférences à Paris III-Sorbonne-Nouvelle, habilité à diriger des recherches. Ses recherches portent sur la littérature et la musique au XIXème siècle, en particulier littérature et opéra, librettologie).

Publications

OUVRAGES

Proust écrivain de la musique, l'allégresse du compositeur
, avril 2017. Livre sélectionné dans la liste finale pour le Prix des muses / France Musique.

1913-2013 : le wagnérisme dans tous ses états
 (dir.), PSN, 2016.

Louis-Ferdinand Céline, lettres à Henri Mondor
, édition établie et annotée, 1ère édition pour le Cercle de la Pléiade, puis NRF, Gallimard, 2013.

Richard Wagner à Venise
, Actes du colloque international de la fondation Cini, Venise, 10-12 décembre 2006, publiées par Danielle Buschinger et Cécile Leblanc, Médiévales n° 42, Amiens, juillet 2007.

Wagnérisme et création
, Champion, 2005.

Chapitres ou entrées :
Dictionnaire Colette (sous la direction de Guy Ducrey), Garnier, 2018.

The Legacy of Richard Wagner, Convergence and dissonances in Aesthetics and Reception
 (sous la direction de Luca Sala), Brepols, 2012.

Encyclopédie Wagner
 (sous la direction de Thimothée Picard), Actes Sud, 2010.

Victor Hugo, le drame de la parole
 (sous la direction d'Yvon le Scanf), PUF, 2008.

En préparation :
Article "Wagnérisme" dans le Dictionnaire de la décadence (sous la direction de Guy Ducrey)

Dictionnaire Saint-Saëns
 prévu pour le centaine de sa mort en 1921.

ARTICLES (SÉLECTION)
 
I Marcel Proust : critique musicale et roman du XXesiècle.
 
« Proust, lecteur du Courrier musical », BIP, n° 47, 2018.
 
Résumé : La lecture de la presse a sans conteste alimenté la réflexion de Proust et la rédaction de son roman, particulièrement dans le domaine musical. Dans une revue très ouverte aux différentes esthétiques comme Le Courrier musical il a trouvé non seulement un nombre considérable d’informations sur les milieux et les esthétiques, mais surtout il a découvert la voie originale dont il allait user pour son œuvre, parler de musique non pas d’un seul point de vue, ainsi que le font des romanciers musicographes comme Romain Rolland, mais d’une façon dialogique et contradictoire, mettant en scène des débats plus que des théories. 
 

« Comme un profil dessiné », aspects et enjeux de la chronique musicale dans Jean Santeuil », Lire Jean Santeuil aujourd’hui, Roman 20/50, sous la direction de Stéphane Chaudier et Jean-Marc Quaranta, sous presse.
 
« Proust et la critique musicale, l’exemple de Willy », revue Littera, Université de Kyoto, mars 2017.
 
« Cosmopolitisme  et modernité musicale dans Du côté de chez Swann Ars gallica, clan et xénophilie », Du côté de chez Swann, roman cosmopolite ?, sous la direction d’Antoine Compagnon et de Nathalie Mauriac, Honoré Champion, 2016, p. 141-162.
 
« Proust et la musique du temps de guerre : échos cryptés dans le Temps retrouvé. », Proust et la guerre ; Le Temps retrouvé de 1914, sous la direction de Uta Felten, Revue d’études proustiennes 2016-1 n°3, Classiques Garnier, 2016, p. 75-92.
 
« Proust und die Musik der Kriegszeit : verschlüsselte Echos in Le Temps retrouvé », Proust und der Krieg, Die wiedergefundene Zeit von 1914, Uta Felten, Kristin Mlynek-Theil, Kerstin Küchler Hrsg, Peter lang, 2016, p. 115-132.
 
« Camille Saint-Saëns, le "diable déguisé" de la Recherche ? » Bulletin d’informations proustiennes n°46, éd. Rue d’Ulm, 2016, p. 117-152. 
 
« Marcel Proust et les "compétents", légitimer la pratique musicale de l’écrivain. », Actes de la journée d’étude Le technicien et l'écrivain : questionner la légitimité des figures de la critique musicale du XXe siècle à nos jours, PUR, sortie prévue en mai 2018. 
 
Résumé : La rédaction d’une critique musicale fait partie des premières préoccupations du jeune Proust apprenti écrivain et, dès l’abord, il rencontre le technicien. Il évolue donc dans le contexte de ce conflit qui oppose gens de lettres et spécialistes, autour du modèle d’une critique telle que l’ont conçue Théophile Gautier ou surtout Baudelaire, depuis le XIXe siècle. Journalistes ou surtout musicographes ont commencé à poser les termes d’un débat qui connaît sa plus grande ampleur au début du XXe siècle, soit exactement au moment où Proust entreprend l’écriture de l’essai contre Sainte-Beuve qui deviendra La Recherche.
 
« Marcel Proust et la critique musicale », Proust pluriel, sous la direction de Mireille Naturel, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2014, p. 79-92.

« Proust et la bande à Franck », Proust et le XIXe siècle, sous la direction de Pierre-Edmond Robert, Nathalie Mauriac Dyer et Kazuyoshi Yoshikawa, Presses de la Sorbonne-Nouvelle, 2013, p. 203-217. 
 
« Proust et la musique à l’époque des Plaisirs et les Jours », Marcel Proust und die Musik, sous la direction d’Albert Gier, Marcel Proust Gesellschaft, 2012, p.28-45. 
 
« Le dernier cri, réclame et mélodrame dans La Prisonnière de Proust », Littérature et publicité de Balzac à Beigbeder, sous la direction de Laurence Guellec et Françoise Hache-Bissette, éd. Gaussen, 2012, p.161-175. 
 
«L’Ardoise de Beckmesser, Proust et Reynaldo Hahn autour des Maîtres chanteurs », Richard Wagner, Die Meistersinger von Nürnberg, sous la direction d’Albert Gier, Musicorumn°12, 2012, p.173-191.
 
« De Charpentier à Wagner : transfigurations musicales dans les cris de Paris chez Proust. »  Revue d'Histoire Littéraire de la France, n° 4, décembre 2007, p. 903-933.
 
II Littérature du XXe siècle et sciences
 
« Humanisme du document et réseaux médico-littéraires, la marque d’Henri Mondor. », Réseaux médico-littéraires, 1900-1930, sous la direction d’Alexandre Wenger, publication sous presse dans la revue Épistémocritique.
 
Résumé : Le 20 janvier 1939, Henri Mondor inaugure la chaire de pathologie médicale de la Faculté de médecine de Paris par un discours intitulé « les hommes de qualité » qui associe poètes et médecins. Après la guerre, il devient une figure majeure des échanges médico-littéraires (ce que montre à l’envi sa très importante correspondance avec les plus grands écrivains et savants de son temps). Il met à profit l’incontestable autorité que lui confèrent sa charge de directeur de collection chez Masson et Gallimard, son activisme dans la presse depuis les années trente,  ses nombreuses publications, sa présence à de nombreuses académies, et comme président du jury du Prix des médecins - écrivains, pour promouvoir sans relâche cette figure de l’homme avec qualités qu’est à ses yeux l’humaniste alliant compétences scientifiques et poétiques, tout en plaçant le document au cœur de sa recherche. C’est autour du document à questionner qu’il crée ses réseaux et favorise le dialogue des disciplines. On parlera alors d’humanisme du document.
 
« Une correspondance inédite : Louis-Ferdinand Céline/ Henri Mondor », Colloque Céline à l’épreuve, Réceptions, critiques, influences, sous la direction de Philippe Roussin, Alain Schaffner et Régis Tettamanzi, Honoré Champion, 2016, p. 125-138. 
 
« Science et biographie : renouvellement d'un genre décrié ? L'exemple d'Henri Mondor », Panthéons littéraires et savants, XIXè-XXè siècles, sous la direction d’Évelyne Toizet, Nicolas Wanlin, et Anne-Gaëlle Weber, Artois Presses Université, 2012, p.117-129.
 
Ces recherches ont eu pour point de départ la participation au projet ANR d’Hugues Marchal, « Histoires croisées de la littérature et des sciences XVIIIe- XXesiècle ». 
 
III Littérature et musique
 
« Sylvain Pons et la fabrique de la musique française », Le Cousin Pons, colloque d’agrégation, sous la direction de Pierre Glaudes et d’Éléonore Reverzy.
 
« Wagner en régions : à la recherche d’un nouvel art total », Écritures régionalistes (1820-1914) : nouvelles échelles, nouveaux enjeux critiques, Romantisme, n°2018-2.
 
Résumé : Au cours de la deuxième moitié du xixe siècle, la collecte des musiques populaires coïncide avec les premiers triomphes de Wagner à Paris. Face à l’Allemagne, l’intérêt porté aux musiques des régions françaises est-elle une réaction nationaliste destinée à promouvoir un ars gallica, ou, au contraire, la continuation de la théorie wagnérienne qui fait du chant, après Rousseau, l’expression originelle de l’humain ? Les régions françaises sont pour les wagnériens le lieu d’une humanité des temps primitifs qu’il faut préserver, mais surtout utiliser pour régénérer le wagnérisme en imaginant sa postérité. Les festivals de plein air qui promeuvent un art total populaire et un humanisme se réclamant de la démocratie athénienne, renouvellent alors le concept de Gesamtkunswerk, faisant de la région le lieu de l’ouverture à une modernité cosmopolite loin des idéaux conservateurs.
 
« Un cénacle wagnérien : Nerval et les « jeunes disciples » de Wagner (Weimar, 1850), Revue Nerval n°2, sous la direction de Jean-Nicolas Illouz et Henri Scepi, Classiques Garnier, sortie le 4 avril 2018.
 
Résumé : Les circonstances du séjour de Gérard de Nerval à Weimar sont connues mais on a presque toujours envisagé un Nerval seul face à Franz Liszt qui l’aurait largement renseigné sur le travail du maître et le « système » de ses drames, ou seul encore face à l’œuvre théorique de Wagner dont il aurait largement pris connaissance, œuvre au demeurant rédigée dans un allemand très complexe et difficile d’accès. Or il y a rencontré tout un cercle francophile de jeunes disciples de Wagner dont le futur chef d’orchestre Hans von Bülow auprès desquels il a puisé l’essentiel de ses informations.
 
« Judith Gautier, une wagnérienne paradoxale », premier ouvrage consacré à Judith Gautier, sous la direction de Martine Lavaud et Yvan Daniel, sous presse, PUR, 2019.
 
« "De la choucroute dans le macaroni ?", Wagner et Verdi vus par la presse française, 1887-1914 », Wagner et Verdi, Actes du colloque organisé à Rennes 2 en février 2013 sous la direction de Jean-François Candoni et Timothée Picard, sous presse, PUR, 2018.
 
« Wagner au cinéma, entre droit d’inventaire et dynamique créatrice », Le wagnérisme dans tous ses états, sous la direction de Danièle Pistone et Cécile Leblanc, PSN, 2016, p. 171-186.
 
« Critiquer hors de son domaine, 1900-1930 : une double compétence pour une nouvelle esthétique ? », Théories et conceptions de la critique musicale au XXe siècle, Université libre de Bruxelles, Université de Montréal, Université Rennes 2, PUR, sortie prévue en 2018.
 
« Stuart Merrill, itinéraire d’un cosmopolite », revue Silène, disponible en ligne revue-silene.com, centre de recherche de l’université Paris-Ouest-Nanterre, sous la direction d’Emmanuel Reibel, 2010.
 
« La “réforme de l’instrument poétique” : Dujardin et les premiers poètes du vers libre. »,  Le vers libre dans tous ses états, histoire et poétique d’une forme, 1886 à 1914, sous la direction de Catherine Boschian-Campaner, L’Harmattan, 2009, p.147-159 
 
« Le savant-musicien dans Terrains à vendre au bord de la mer, une relecture de l’œuvre d’art totale ? » Savoirs et savants dans la littérature et les lettres, sous la direction de Jeanyves Guérin, Classiques Garnier, 2010, p.295-309. 
 
« L’idole du “Cesser-Vivre” : L’Impératrice de la solitude et la modernité dans Amori et dolori sacrum de Maurice Barrès"Mélanges offerts à Gérald Stieg,sous la direction d’Alain Lattard, Presses de la Sorbonne Nouvelles, 2009, p.17-29. 
 
« Le Conservatoire du littoral : musique et société dans Terrains à vendre au bord de la merd’Henri Céard », Réflexions sur la socialité de la musique, sous la direction d’Aude Locatelli et Frédérique Montandon, L’Harmattan, 2007, p.133-147. 
 
« Schiller, Wagner et Vincent d’Indy : texte et musique dans Le Chant de la cloche»,  Le Texte et l’Idée, sous la direction d’Alain Muzelle, Presses universitaires de Nancy, 2007, p.143-164. 
 
« L’Inde du XIX ° siècle dans Lakmé, réalité ou fiction ? », Regards occidentaux sur l’Inde, in Médiévales n °43, sous la direction de Danielle Buschinger et Cécile Leblanc, Amiens, juillet 2007, p.76-87. 
 
« Wagner et Venise : postérité d’une impulsion créatrice », Richard Wagner à Venise, actes du colloque international de la fondation Cini, Venise, 10-12 décembre 2006, sous la direction de Danielle Buschinger et Cécile Leblanc, Médiévales n° 42, Amiens, juillet 2007, p.15-25. 
 
« Au cœur du renouveau musical français postwagnérien : Paul Poujaud », Presses de l’université de Picardie — Jules Verne in Médiévales n° 39, Amiens, 2005, p.47-59 
 
« Contre Wagner : relecture et réécriture des textes français du Moyen Âge à la fin du dix-neuvième siècle », La Prose, du Moyen-Âge à l’époque moderne, Presses de l’université de Picardie — Jules Verne, in Médiévales n° 7, 7e année, Amiens, 2005, p.46-55.